Le président Joe Biden entend révolutionner les impôts des multinationales afin de financer un plan de relance de l’économie américaine. Beaucoup de réactions ont été remarquées après cette révélation. Cet article vous en apprend davantage.
La décision des États-Unis
Les États-Unis penchent pour un consensus des pays en ce qui concerne les frais d’impôts des multinationales sur tous les territoires où elles sont implantées. En effet, les États-Unis « Souhaitent un taux d’imposition minimal des entreprises, quel que soit le pays dans lequel elles sont installées ».
Les pays en compétition avec les États-Unis ne voudront pas que certaines multinationales quittent leur territoire à cause du projet d’augmentation des frais d’impôts. Alors ils ont discuté au cours du G15 tenu le mercredi 7 avril 2021 pour négocier l’harmonisation fiscale des différentes multinationales sur tous les territoires où elles sont implantées.
Les États-Unis comptent augmenter les impôts en les augmentant de 7 % soit, passer de 21 % à 28 %. Le FMI renchérit en « Prônant pour une augmentation des impôts pour les plus riches et des taxes pour les entreprises ayant fait le plus de bénéfice dans cette période ».
Selon l’économiste Stéphanie Villers, « Il faut relancer l’économie et pour cela, il n’y a pas 36 solutions. Cela passera par les plus fortunés et les multinationales, les plus à même d’encaisser cette haute des taxes.
Les réactions
L’OCDE (Organisation de Coopération et de développement économique) adopte une position en faveur de ce taux d’imposition minimale. Par contre, cette décision a plus de mal à passer au sein de l’UE selon l’économiste. À cet effet, elle affirme : “Ce n’est pas fait pour autant. On voit comment rien qu’au sein de l’Europe, le sujet peine à se mettre en place, notamment avec l’Irlande par exemple qui y est très récalcitrante.”
Voici quelques informations concernant la décision des États-Unis.